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 Gabriel • Freaky Confessions

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MessageSujet: Gabriel • Freaky Confessions   Gabriel • Freaky Confessions Icon_minitimeSam 21 Mai - 16:07



Gabriel • Freaky Confessions 442187BBARNES500x300
A. Gabriel Prescot Confessions

« Pardonnez moi, mon père, car j'ai péché. Y parait. »




Nom : Prescot
Prénoms : Abraham , Gabriel
Âge : 28 ans
Race : Humain?
Métier : Ecrivain
Statut : Désespérément célibataire.

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MessageSujet: Re: Gabriel • Freaky Confessions   Gabriel • Freaky Confessions Icon_minitimeLun 13 Juin - 20:05

Gabriel poussa les larges portes en mois massif de l'église. Leur grincement froid résonna dans toute la Nef. Quelques regards curieux, mais incrédules, se tournèrent vers lui. Certains reconnurent ce jeune homme, un habitué, comme eux. Le vent frais du matin s'engouffra à travers l'ouverture ainsi crée, comme si ce lieu lui était jusqu'alors hermétique. Le bruissement sourd s'éternisa, mais une fois la porte refermée, le silence reprit place. Gabriel fit attention à ce que ses pas ne perturbent pas la quiétude du lieu, avançant à pas de loup jusqu'au cœur de l'édifice, là où tous les murmures et toutes les prières convergeaient. S'y trouvait l'autel, dont l'accès lui était interdit dès les premières marches. Couvert de fleurs, de couleurs, de senteurs à demi-consommées sur une bien vieille table en bois aux défauts cachés aux yeux de tous par une nappe blanche et ocre, le jeune homme l'observait toujours quelques secondes avec un léger sourire aux lèvres. Puis il se tourna, les deux rangées parfaitement parallèles de bancs se tenant face à lui. Il fit quelques pas vers cette boîte en métal noir postée sur la grille encerclant l'autel et passa sa main dans la fente pour y déposer une pièce que l'on devinait être la seule à l'écho de son atterrissage dans le fond de la caissette. Claquement distinctif et illustrant la foi et la générosité des dits croyants. Ce son fit à nouveau se poser sur lui quelques regards, mais il n'y fit pas attention. Gabriel continua son cheminement habituel, ce véritable rituel, vers une alcôve où trônait la statue de Saint Ours D'Aoste, saint patron des enfants morts en bas âge sans avoir été baptisés. Il y alluma un cierge, personne ne savait jamais pourquoi. Le jeune homme n'était pas connu ici pour avoir fait le deuil de qui que ce soit. A l'extérieur de ces murs, personne n'était au courant de ses venues hebdomadaire ici, il n'était pas du genre à montrer sa foi. On le pensait bien plus croyant en la Magie et toutes ces fantaisies que dans le Bon Dieu. Il n'était simplement pas de ceux qui font étalage de croyances religieuses, c'était en quelque sorte son refuge. Puis, aux yeux des habitués, c'était un jeune homme silencieux, quelque peu étrange, légèrement perturbé ; une brebis égarée dont le destin se devinait être funeste à sa seule présence. Ce n'était pas un garçon qui parlait beaucoup, et quand il ouvrait la bouche il n'évoquait jamais sa propre vie. Plus d'un aurait aimé savoir ce qu'il pouvait bien raconter au confessionnal. Il demeurait un mystère, le spectre hantant ces lieux chaque dimanche matin, venant prier pour une âme anonyme. Pourtant cette mèche brûlait à la mémoire d'une présence disparue, et à laquelle il pensait chaque dimanche matin. Sa main traça une croix, fendant l'air du haut de son visage jusqu'à son torse, puis d'une épaule à l'autre. Il espérait qu'Il ne l'observait pas ces derniers temps, ou qu'Il n'en tenait pas rigueur, qu'Il ne le jugeait pas. C'était avant tout Son pardon que Gabriel était venu chercher. Bien qu'il comptait tout de même passer par la confession, cette haute cabine en bois, celle juste à côté de cette alcôve, celle où il se rendait toujours, et où l'attendait le même prêtre auquel il parlait chaque semaine. Tous deux entretenaient une relation bien plus amicale qu'ils ne le devraient, se parlant toujours avec franchise et sincérité, sans peser les mots, sans chercher à soutenir son langage. Gabriel aimait penser qu'il était lui aussi une sorte de défouloir pour cette personne habitué au climat froid et calme de la religion. Celui-ci l'aimait bien et cherchait à l'aider avant tout parce qu'il pensait que les deux prénoms que portait le jeune homme devaient être lourds de sens ; ils devaient forcément avoir une symbolique influençant sa vie. Il le pensait petit protégé de Dieu, et envoyé à lui dans un but précis : le guider du mieux qu'il le pouvait. Peut-être avait-il raison, mais Gabriel n'y croyait pas vraiment. Encore moins ces derniers temps. Mais ce n'était sûrement pas une raison pour sécher la confession, et il s'empressa de rattraper les deux dernières semaines qu'il avait passé en évitant ce petit lieu clos et sombre. Il y entra et s'installa, quelque peu nerveux. Il savait que le prêtre allait lui faire la leçon, mais après tout, il était là pour ça... Le panneau en bois se baissa.

« Pardonnez-moi mon père, car j'ai péché.
- Qu'as-tu fait, Abraham ?
- Mon père, je vous ai déjà dit que... Hm... Je... Ca fait deux semaines que je ne me suis pas confessé. Mon père, je vous l'ai dit, je préfère Gabriel.
- Tu n'es pas en mesure d'exiger quoi que ce soit, tu as péché je te rappelle. Pourquoi n'es-tu pas venu ?
- Je vois... J'ai eu... beaucoup de choses à faire. J'ai...
- Venir au confessionnal pour mentir, Abraham, n'est pas la chose la plus judicieuse que tu puisse faire. Je t'ai vu brûler un cierge, comme à ton habitude.
- J'évitais la confession, je n'étais pas prêt à Vous affronter ces dernières semaines. Ma vie a prit un drôle de tournant. Je ne sais pas où j'en suis.
- Cela a encore à voir avec tes recherches ?
- Oui. Je sais que vous n'aimez pas mes recherches, je le comprends, mais... Mon père, j'ai atteins mon but. Si je le voulais, j'aurai les preuves nécessaires pour prouver tout ce que j'avance !
- Si tu as les preuves, qu'est-ce que tu attends ?
- Les gens ne sont pas prêts, mon Père. Autant les Humains que les Vampires ou les Sorciers. Les Humains n'accepteront pas cette vérité, même si elle était aussi énorme qu'un troupeau d'éléphants entre les nuages. Quant aux autres, ils ne voudront pas être découverts. Leur monde caché leur convient... Je me mettrais non seulement toutes les races à dos, mais en plus je me discréditerai totalement. Dans le meilleur des cas... Les Hommes se soulèveraient contre eux. Vous avez vu X-Men, non ?
- Non, je n'en ai pas eu l'occasion.
- Ouais, j'oubliais que l'interdiction de sortir allait de paire avec le célibat à vie. Ca doit pas être simple tous les jours. Enfin...
- Dis moi tout, Abraham. Je sens que tu es perturbé par bien plus que ce que tu veux bien me dire là.
- Gabriel, mon Père... C'est Gabriel... »

Le jeune homme se prit la tête entre les mains. Il lui était bien plus difficile que d'habitude d'avouer tout ce qu'il avait fait. Et il savait que le prêtre était perplexe vis à vis de ses convictions. Être jugé était sa hantise. Mais s'il ne parlait pas, jamais il n'aurai le pardon qu'il recherchait. Il soupira. Courage, Gaby.

« Mon Père... Je vous ai déjà parlé d'Angel ?
- Je ne pense pas. C'est une femme ?
- Oui. Elle est... merveilleuse. Je pense que si vous la connaissiez, vous diriez que son nom à elle aussi lui a été destiné par Dieu. Je l'aime, mon Père, et elle m'aime aussi. Mais elle... C'est un Vampire.
- Gabriel ! Cesse donc ces inepties !
- Pour une fois, mon Père, ayez l'obligeance de faire comme si vous croyez aussi fort que moi en ce que moi je crois. Pour une fois, accordez moi crédit, et accordez-vous le bénéfice du doute. Ecoutez-moi, et considérez tout ce que je dis comme réel et non pas comme les délires d'un gamin perturbé. Elle est un Vampire.
- Et donc, tu aimes un Vampire ? Tu n'as pas peur d'elle ?
- Je l'aime oui. Je n'ai pas peur. Vous savez, à mes yeux, elle était Humaine avant d'être un Vampire, elle l'es devenue contre son gré, vous voyez, et donc je suis sûr qu'au fond, elle est encore Humaine plus qu'elle n'est un Vampire.
- Tu crois en elle. Est-ce que tu considères votre amour comme un péché ?
- Pas vraiment.
- Moi non plus. Tu transmets à cet être né des bas fonds de l'Enfer le message de notre seigneur, l'amour. Abraham, tu...
- Ne dites pas ça... Elle est née des excès de l'amour, l'Enfer n'a rien à voir là dedans. »

Le prêtre se tut. Gabriel semblait plus convaincu que jamais. Ses mains étaient serrées, ses doigts croisés. Il se mordait la lèvre inférieure, cherchant quel événement il pourrait invoquer en premier. Finalement, après un énième soupir, il reprit.

« Je ne suis pas venu uniquement vous parler d'Angel, vous vous en doutez. En fait... Comment vous dire... J'ai été mordu. Enfin, je me suis laissé...mordre.
- Gabriel, est-ce que tu es sérieux ?
- Si vous en doutez, sortez donc, venez me rejoindre ici pour voir les dernières traces des marques qui restent dans mon cou !
- Pourquoi aurais-tu fait une chose pareille ?
- L'orgueil. La curiosité. Puis la Gourmandise. C'était véritablement affreux, mon Père. Ou plutôt, c'était délicieux au début ! Tellement ! Puis Angie m'a ouvert les yeux, j'étais comme un drogué. Je me fichais de ma santé, de me voir pâlir, d'être faible au point de ne plus tenir debout. C'était une drogue, je vous le jure...
- T'es-tu débarrassé de cette drogue ?
- J'en sais rien. Je pense que, comme toute drogue, ça sera désormais un combat à mener tous les jours contre cette envie. Je ne suis pas suicidaire, vous le savez. J'ai toujours aimé la vie, les gens, malgré tout. Et j'ai trop de respect pour Dieu pour faire une chose pareille. Mais quand j'étais mordu, j'aimais me sentir mourir...
- C'est pour ceci que tu demandes le Pardon ?
- Est-ce une raison assez valable ?
- Bien assez ! Oh, Gabriel... Ces études te mènent à ta perte.
- Alyce pense la même chose.
- Écoutes la donc ! Et écoute moi ! Tu devrais arrêter, ou bien tu finira bel et bien fou à lier. Ou mort !
- Je suis allé trop loin pour arrêter maintenant. Et puis, cela impliquerai de me défaire d'Angel. Et j'en suis incapable.
- Gabriel, Gabriel... Et quelles sont les nouvelles concernant la légende dont tu m'avais parlé ?
- Angie pense que la preuve irréfutable serait de retrouver mon frère en vie. Mais c'est impossible... Pour ma part, je reste convaincu, même avec ce manque de preuves, que ce récit me concerne. J'en suis persuadé.
- Je prierai pour toi.
- Merci... »

Gabriel sortit du confessionnal pardonné et neuf comme un nouveau né. Son cœur restait lourd, mais sa conscience était apaisée. Il quitta l'église sans assister à la messe ; il n'y assistait jamais.
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